Devons-nous considérer la classe inversée comme une affaire exclusive à l'enseignant ? Si l'inversion est suscité dans les temps d'apprentissage ne peut-elle l'être dans la construction des supports pédagogiques ?
Deux enseignants au vécu différent, feront un retour de leur expérience, où les élèves ont, par eux-mêmes, créés leurs propres capsules. A la suite de ce retour nous proposerons un échange.
Je m'appelle Jean-Marie Le Jeune et je suis professeur de Français au collège. Lorsque j'ai découvert la Classe Inversée en stage syndical, j'ai immédiatement compris l'intérêt pour les pédagogies actives et émancipatrices. De retour en classe, j'en ai parlé aux élèves, mais aussi de mes craintes quant au maniement des outils informatiques. Ils m'ont dit : chiche ! Et sont devenus techniciens, réalisateurs, monteurs, metteurs en scène et acteurs de capsules vidéo scénarisées et humoristiques.
Julien ANDRIOT, je suis enseignant en collège. Ne limitons pas la classe inversée à notre seule matière et voyons-y la volonté de rendre l'élève acteur pour la construction et la diffusion de son savoir. Ainsi pourquoi ne pas envisager un projet interdisciplinaire où les capsules seraient créées par les élèves ? Le projet "SPOC en stock" part de cette idée : une classe inversée par, et pour les élèves !
| Type : | : | oral |
| Thématiques | : | pédagogie |
| Mots-Clés | : | classe inversée ; SPOC ; acteurs ; capsules scénarisées ; capsules humoristiques ; élèves |
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